Quand les cadets sortent la « gold »,
c’est l’esprit sportif qui flambe !
De gauche à droite : Elie, Baptiste, Romain, Louis
Et notre palpitant qui s’emballe…
Oui, l’équipe des cadets est revenue dimanche soir de Pont-à-Mousson avec une superbe médaille d’or conquise avec le panache qui s’imposait :
nos quatre épéistes sont champions de France N2 !
Alors pour le plaisir, petit retour sur ce dimanche intense.
Au départ, 32 équipes qui ont pu se qualifier (pour nous ce fut déjà brillamment – médaille d’argent- lors de la compétition de zone à Douai).
Il faut deux tours pour déterminer qui sera en N1 et qui sera en N2. Il n’y a que 8 équipes en N1. Il faut donc gagner le tableau de 32 et celui de 16 pour arriver dans les 8. Si l’on perd en 32 ou en 16, on passe en N2 et l’on continue la compétition en N2 pour la gagner.
Notre équipe prend au premier tour Gagny avec l’impressionnant Geoffrey Berry qui a remporté cette année un circuit européen… Pourtant l’équipe passe 45-39. Deuxième tour, un gros morceau : Paris-Lagardère. La défaite est sans appel (32-45) malgré une bonne résistance. L’équipe de ce fait doit défendre ses chances en N2 et non plus en N1.
Là, la tension monte à mesure, nos tireurs traversent des passages de doutes ou d’intensité plus faible, mais avec toujours au moins deux d’entre eux qui restent présents. L’équilibre se maintient et nous permet de passer assez facilement le tableau de 16 N2 contre Libourne 45-30. Puis arrive Grenoble 1 en 1/4 de finale : au bout, la médaille. La machine continue de monter en pression, le métal commence à briller : victoire 45-38.
« Maintenant, les gars, c’est à vous de choisir le métal! » Voilà les mots de Maître Chotin. Et ça marche ! Malgré la tension et la présence en face d’un demi-finaliste N1 en individuel la veille, Hatiez, nos tireurs annoncent la couleur avec un premier relai à 5-0. Le ton est donné et ne se dément pas durant toute la rencontre. Ils font la course en tête jusqu’au bout, sans trembler, soudés. Victoire 45-31 sur Boulogne Billancourt.
Alors la finale face à Lyon, une vraie grosse pointure qui s’y est peut-être un peu trop vite vu, comme l’on dit ! Et là aussi, nos tireurs répondent présents tout de suite : premier relai 5-3 en notre faveur et jusqu’au bout, chacun de nos tireurs cèdera à son relayeur un score à son avantage ou à égalité. Le bloc résiste, s’affirme, s’impose et fait douter ceux d’en face qui tentent des ruses de « sioux » : lacet, poignée à resserrer, contestation de l’arbitrage… Nos tireurs ne se déconcentrent pas. Ils sont sur la piste pour montrer ce dont ils sont capables.
Au dernier relai, le score est de 32-31 pour Douai. Face à Garrucho, adversaire de taille, la lutte se fait pied à pied. L’avantage ne cesse de basculer de l’un à l’autre. A dix secondes de la fin, Garrucho revient à 41-41… Arrive alors ce moment sur lequel tout se joue : la mort subite. Une journée, une saison, des heures passées sur les pistes, sur les routes, les week-ends, et quelques secondes… sur une touche, non plus seulement pour soi mais pour l’équipe, le groupe, le club. D’autant qu’à mesure, derrière l’équipe de Lyon, s’est regroupée une bonne centaine de personnes. Nous, de notre côté de la piste, nous sommes cinq derrière les nôtres, pas un de plus. Le tirage au sort donne l’avantage à Lyon. Le chrono s’engage et au bout de 15 secondes, d’une attaque qui ne tremble pas, la délivrance arrive !
Et là, ça flambe, ça crie, ça se prend dans les bras, c’est tout simplement puissant ! Sans oublier le podium, la musique ! C’est l’incomparable émotion des victoires d’équipe et du partage.
Alors, les gars, sans oublier Fred bien sûr, votre Maître d’armes qui, depuis toutes ces années, vous a portés jusqu’à le vouloir, jusqu’à le pouvoir, pour ce dimanche de feu, un grand merci de simple spectateur. Et désolé pour l’emballement peut-être de ce message…
Au classement final, l’équipe termine donc 9ème équipe française.
